Bien que de nombreux éléments caractérisent les œuvres
ecchi, il ne s’agit que d’éléments suggestifs qui se retrouvent de façon plus ou moins importante dans chaque œuvre.
Pour être qualifiée de
ecchi, une œuvre doit contenir plusieurs de ces éléments, ou qu'ils soient répétés de façon très régulière (par exemple, dans tous les épisodes d'un
anime). Ainsi, malgré quelques éléments observables dans
Naruto (
techniques sexy de Naruto, dont le
harem no justu, ou le côté obsédé sexuel de
Jiraya), ils ne sont pas assez présents pour que l'œuvre puisse être qualifiée de
ecchi.
NuditéSur le plan graphique, différentes techniques sont utilisées pour montrer des images sexy, généralement en dévoilant des parties du corps féminin.
Certains motifs sont récurrents, tels que les scènes dans une douche, un
onsen ou un lit, ou des scènes de combat dans lesquelles les vêtements sont déchirés par des armes ou de la magie. Il est alors possible de voir de la nudité, que ce soit le dos, les fesses et même les seins. Dans certains cas, les circonstances dans lesquelles le corps est exposé relèvent plutôt de la fantaisie, puisque n’importe quelle excuse est bonne pour montrer un personnage partiellement ou complètement nu.
Selon le public cible, l’année de production et les préférences de l’auteur, le niveau de nudité peut varier énormément. Dans certains cas, bien que les seins soient montrés à l’écran, les mamelons et les parties génitales sont voilés par de la fumée, de la mousse, les cheveux, un vêtement, un élément du décor, un effet de lumière, etc. (Lala dans
To love ru trouble et Blair dans
Soul Eater). Dans d’autres cas, les mamelons sont clairement visibles, soit à travers les vêtements très ajustés des personnages (
Re: Cutie Honey), où tout simplement dénudés (
Kekkō Kamen).
De façon générale, les parties génitales ne sont pas affichées à l’écran, entre autres car il est interdit, en raison de la
censure, de montrer les parties génitales à l’écran au
Japon. Néanmoins, dans certains cas, les parties génitales sont cachées par de la mosaïque ou un effet de lumière (
Golden Boy,
Kekkō Kamen) et de façon très rare, les parties génitales sont montrées à l’écran, mais de façon très simpliste (
Ebichu).
Bien que ce soient généralement les personnages féminins qui soient présentés nus, il arrive parfois de voir de la nudité masculine (les personnages de Penis-man et Balls-man dans
Re: Cutie Honey ou Kaishounachi dans
Ebichu).
Le saignement de nez, qui représente l'excitation sexuelle résulte donc parfois de la vision de corps dénudés ou par les fantasmes de personnages masculins et plus rarement de personnages féminins (
R-18 Love Report!).
Relations sexuelles De façon générale, le
ecchi ne montre pas de relations sexuelles, puisqu’il est plus suggestif que la catégorie
hentai, qui est utilisé par les fan occidentaux pour parler d’œuvres sexuellement explicites ou pornographiques.
Les actes sexuels sont donc généralement suggérés ou supposés, parfois à tort, via des quiproquos visuels (
Kyō no go no ni). Plus rarement, les relations sexuelles sont montrées de façon érotique, telle que dans
Step up love story ou de façon comique dans
Ebichu.
Pantsu Pantsu (パンツ,
Pantsu[color:20f2=#00e]
?) est la prononciation japonaise du mot
pants (
pantalon), mais est maintenant utilisé pour parler des
panties, qui signifie « petite culotte ». La vision des sous-vêtements, généralement blanc ou de couleur pâle, et parfois stylisé de motifs jugés
kawaii comme des fraises (
Ichigo 100%), ou des cœurs est fréquente dans les œuvres
ecchi. Ils sont généralement plus joli et mignon (
kawaii) que sexy.
Les sous-vêtements peuvent être un objet important dans la trame narrative d’un épisode (
Chobits épisode 4) ou d’une série (
Passion panties dans
Arcade Gamer Fubuki ou sous-vêtements de Yuki dans
G-On Riders).
Différents contextes peuvent entrainer la vision des sous-vêtements. Il peut s’agir d’un évènement naturel (vent qui soulève la jupe), d’un accident ou d’un acte volontaire. Dans le cas d’un accident ou d’un acte volontaire, un personnage masculin ou féminin peut être la cause, mais c’est généralement le personnage masculin, qui a vus les sous-vêtements, qui est puni pour les avoir vu, même s’il n’est qu’un agent passif dans la scène.
Bien que de nombreux gags soient basés sur le fait qu’un garçon voit les sous-vêtements, il arrive aussi qu'ils soient tout simplement montrés au spectateur, sans qu’il y ait le moindre lien avec l’histoire. Ces plans sont souvent appelés
panties shot et sont très présents dans le
ecchi.
Poitrine La poitrine des personnages féminins est le sujet de nombreux gags. Les seins sont entre autres le sujet de commentaires concernant leur taille, qu’ils soient petits ou gros. De tels commentaires de la part de personnages masculins provoquent généralement la colère de la principale concernée.
Dans de nombreux cas, la poitrine des personnages féminins se démarque par leur taille impressionnante (
Enfer et paradis). Il arrive parfois qu’un personnage féminin s’amuse à toucher la poitrine d’un autre personnage, parfois même de façon abusive (
Amaenaide yo!!). La situation est parfois inversée lorsqu’un personnage fait toucher ses seins à une autre fille (Melody Honey dans
Arcade Gamer Fubuki).
Il arrive parfois qu’un garçon voie, touche, ou tombe sur la poitrine d’une fille. Tel que pour les sous-vêtements, que ce soit volontaire ou non, le garçon est généralement puni pour avoir vu ou touché le corps d’une fille, ce qui est même récurent dans certaines œuvres (
Asu no Yoichi!,
Amaenaide yo!! et
Bokusatsu tenshi Dokuro-chan).
Vêtements Les vêtements des personnages féminins sont souvent sexy et ne cachent parfois que superficiellement le corps, que ce soit des jupes très courtes ou des chandails très ajustés. Les vêtements peuvent aussi être très ajustés, laissant ainsi voir toutes les formes du corps, dont la forme des seins, des mamelons, des fesses, etc.
Outre les sous-vêtements qui sont très souvent visibles, différents types de vêtements sont souvent présentés. C’est entre autres le cas de vêtements qui font l’objet de fétiches, tel que les costumes de maid, les
uniformes d’écolière (
Sailor fuku,
buruma et costume de bain) et costumes de type
cosplay.
Il ne sera pas rare de voir les vêtements des personnages féminins être déchirés lors de combats, ce qui permet de représenter plus de nudité.
Autre éléments D’autres éléments sont aussi souvent utilisés dans les œuvres
ecchi.
Bien qu’il ne soit pas exclusif au
ecchi, le motif appelé «
harem » est souvent présent. Il s’agit de situations dans laquelle un garçon est entouré par un nombre important de filles avec qui il doit généralement vivre (
Rosario + Vampire,
Love Hina,
Amaenaide yo!!,
Asu no Yoichi!).
Lorsque le héros est masculin, il est parfois pervers (porté vers la porno, tel que Hideki dans
Chobits) ou
lolicon (Sakura dans
Bokusatsu tenshi Dokuro-chan), et se défendent d'être pervers ou pédophile. Lorsque le héros est féminin, il est parfois suivi par un
paparazzi ou un rôdeur (
stalker) (Sanpeita dans
Arcade Gamer Fubuki et Mitsuru dans
Ghost Talker’s Daydream). Les blagues concernant la perversité ou la déviance sexuelle supposée de ces personnages masculins sont donc courantes.
Bien qu’il s’agisse d’un genre principalement populaire chez un jeune public féminin, quelques œuvres reprennent l’idée du genre
magical girl (魔法少女,
mahō shōjo [color:20f2=#00e]
?), dans lequel le personnage principal est une jeune fille possédant des pouvoirs magiques leur permettant de se transformer en super héros. Dans le
ecchi, le genre peut alors être transformé en parodie (
Papillon Rose).